“J’ai toujours recherché dans l’art une autre vision du monde. Une vision plus profonde mais aussi plus belle, plus sensible. Entre rêve, abstraction et symbolisme, mes photographies sont une quête de cet “autre réel”. Dans le temps suspendu, dans les reflets et les détails inaperçus, elles sont une invitation à changer de regard, à saisir l’insaisissable. Tirées sur un papier d’art, texturé et 100% coton, leur beauté picturale s’exprime pleinement. La lumière, les couleurs, les formes, le mouvement qui les traversent parlent avant tout à la sensibilité. “
Raphaël Paya.
L’hôtel des ventes Saint-Aubin a eu le plaisir d’exposer les créations d’un artiste contemporain formé à la photographie, du 9 au 16 mai 2017. Trente de ses “photographies picturales” ainsi qu’il les caractérise ont été exposées en continu et en entrée libre dans la salle d’exposition de l’hôtel des ventes, 3 boulevard Michelet, à Toulouse.
Originaire des Hautes-Pyrénées, Raphaël PAYA crée ses oeuvres armé d’un seul appareil photo. Il photographie des éléments naturels, le cours d’eau étant son sujet de prédilection, en se servant du jeu de la lumière et du mouvement de l’élément lui-même pour transformer cette “capture du réel” en véritable oeuvre d’art, après avoir considérablement grossi une portion de l’image prise. L’élément naturel figuratif devient abstrait et terriblement esthétique.
Le jeu de l’eau en mouvement, matière sculptée par la lumière donne un résultat époustouflant, à mi-chemin entre l’abstraction et le symbolisme, alors qu’il ne s’agit originellement “que” de photographie. Ses créations revêtent plusieurs facettes, à la fois photographie, composition abstraite ou tableau onirique.
Nous avons choisi de présenter le travail de Raphaël PAYA après avoir vu certaines de ses oeuvres, et être restés interdits quand il s’est agi de définir le matériau utilisé. Avec ses photographies, le réel devient si “pictural” que nous les contemplons avec minutie et les examinons avec concentration en prenant attention à chaque détail pour essayer de reconnaître un élément en lien avec l’image et l’idée que nous avons habituellement d’un cours d’eau ou d’un coin de rochers. A chaque regard, nous ne pouvons nous empêcher de douter en nous demandant si ses sujets sont vraiment tirés de la nature, la vraie, celle que l’on connaît ou que l’on croit connaître…
Tirées sur papier d’art (“Canson Arches Aquarelle Rag”) contrecollé sur Dibond, l’encadrement dans une caisse américaine en aluminium laqué noir anodisé donne à ces photographies une présentation sobre, élégante et résolument moderne.
Pour en savoir plus :
raphaelpayaphotosdart.blogspot.fr